Né en 1954 à Bône, Algérie.

Formé au dessin d'architecture et à la sculpture durant trois années, à l'école des Beaux-Arts de Nîmes, c'est par le hasard d'une restauration de vieux appelants en liège que naquit chez Mario DI MAIO le plaisir de rendre à ces oiseaux leur beauté perdue.

Il prolongeait ainsi un art populaire ancestral de Camargue qui désormais aurait pour objet de valoriser la gent ailée, d'en révéler la beauté et la diversité, de nous alerter sur les risques de sa disparition annoncée.

Vite sollicité par quelques acheteurs et collectionneurs, les demandes devinrent importantes au point de pouvoir se consacrer uniquement à la sculpture des oiseaux.

A partir d'une recherche permanente de documentation ainsi que d'observations en milieux naturels, les sculptures en écorce de chêne liège, matériau de base pour leur réalisation, prennent vie.

Nombre de ses créations, réalisées grandeur nature, représentent des oiseaux aujourd'hui protégés, tels que l'avocette, échassier au plumage noir et blanc et au bec inversé, le canard tadorne, familier des étangs, les diverses aigrettes et hérons, qui tous abondent dans les marais des environs d'Aigues-Mortes, mais aussi des oiseaux symboles du pourtour méditerrannéen que sont le guêpier, le rollier et la huppe.

Il lui arrive même de ressusciter, pour les collectionneurs, des espèces aujourd'hui disparues comme le pic à bec d'ivoire, le pigeon migrateur ou la perruche de caroline... Il propose également des pièces spectaculaires comme le flamant rose, la bernache du Canada ou le balbuzard pêcheur en vol.

En 2007, il a été invité au 23ème festival international du film ornithologique de Menigoute : à cette occasion, il a présenté de nouvelles sculptures : héron bihoreau, faucon crécerelle, plongeon arctique, râle d'eau, râle des genets, sterne pierregarin endormie, macareux pêcheur, etc...